La saga Fiesta
Parmi les modèles attendus à la Spirletautomobiles FORD PERFORMANCE RIDE 2023, on dénombre bien entendu plusieurs versions de la petite Fiesta, dont l’histoire s’étend sur plus de 45 ans et 7 générations.
(08.05.2023 – illustrations Constructeur, D.R. & Car-Events)
Cortina GT et Lotus ; Taunus TS et RS
Mustang I, II,III,IV, V, VI et VII
Escort Mk I, II, III, IV, V, Vbis et VI
Capri Mk I, Mk I 1/2, Mk II, et Mk III
Fiesta Mk I (S, Supersport & XR2), Mk II (XR2), Mk III (XR2i, XR2i 16V / RS 1800 & Turbo) ; Mk IV & IV 1/2 (S) ; Mk V (Sport & ST) ; Mk VI (Sport, Red / Black Edition & ST) ; Mk VII (ST).
Fiesta Mk I (S, Super Sport et XR2)
C’est en 1976 que Ford-Europe décide de se lancer sur le marché croissant des citadines polyvalentes avec sa nouvelle Fiesta. Pour ce modèle entièrement conçu par ordinateur, une première à l’époque, Ford investit plus d’un milliard de dollars, le plus gros budget jamais consacré par la marque, pour la production du véhicule… le plus petit de son histoire. Première traction de la marque, la Fiesta pèse à peine 700 kg et présente un volume de chargement qui compte parmi les plus vastes de sa catégorie (1,2 m³), ainsi qu’une visibilité panoramique sans pareil. Elle rencontre sans délai un immense succès. Dès 1977, s’ajoutent des nouvelles versions S (pour Sport) et Supersport (reconnaissable à ses bandes latérales de couleurs) respectivement équipées de 1.300 de 66 et 75 ch. Parallèlement à un léger restylage, une version XR2 plus sportive apparaît en 1981, avec sous le capot un 1.6-83 ch gavé par des carburateurs double corps Weber. Ainsi motorisée, elle peut accrocher les 170 km/h en pointe. Esthétiquement, elle se distingue de suite de ses petites sœurs à ses phares ronds, ses ailes élargies et le becquet posé à l’arrière, tandis qu’elle adopte aussi des jantes alu spécifiques en 13 pouces et que des logos XR2 fleurissent sur les flancs. A l’intérieur, sièges sport et compte-tours sont de rigueur. En 1980, deux exemplaires sont alignés en Gr. 2 au Rallye Monte-Carlo pour Ari Vatanen et Roger Clark, mais le résultat reste mitigé (10e et 13e), surtout face aux concurrentes toutes désignées que sont les Fiat Ritmo.
Fiesta Mk II (XR2)
En septembre 1983, Ford présente la 2e génération de la Fiesta, sur une base technique et une grande partie de la carrosserie repris au modèle initial. Comme la première, cette version reste exclusivement proposée en 3 portes avec hayon, et comme sa devancière, la XR2 se démarque à quelques détails esthétiques, dont un kit carrosserie incluant un becquet arrière. Le 1.600 passe à 96 ch. Cette sorte de gros restylage perpétue le succès de la petite Ford, et en février 1984, elle franchit déjà le seuil de la 3 millions d’unités vendues.
Fiesta Mk III (XR2i, XR2i 16V / RS 1800 & Turbo)
Après quasiment 13 années de production, la Fiesta originale est réellement remplacée en février 1989 par un tout nouveau modèle qui, pour la première fois, se décline aussi en carrosserie 5 portes. Dimensions légèrement accrues et lignes aérodynamiques la caractérisent, tandis qu’un système de freinage anti-blocage mécanique Teves est proposé en option, une première pour cette catégorie. La presse loue les qualités de cette nouvelle mouture de la petite Ford, qui fin 1989 affiche un record de ventes, avec plus de 500.000 unités écoulées au cours de la seule première année. C’est aussi à cette époque que débarque la nouvelle XR2i, avec intérieur et kit carrosserie exclusifs, ce dernier lui conférant un look assez agréable, qui se caractérise notamment par un bouclier qui intègre une batterie de feux additionnels, ou encore des liserés bleus. Sous le capot, son 1.600 passe à l’injection et affiche désormais 110 ch ; il est accouplé à une boîte 5 manuelle et le tout permet des performances qui sont dans la moyenne de la catégorie : 0-100 km/h en 9″8 et 192 km/h en pointe. En 1991, Ford exploite le style aguicheur de sa petite pour aller plus loin, avec la première interprétation RS de la Fiesta, qui doit répondre à la concurrence sur le marché des sportives typées GTi, Peugeot 205 et VW Golf en tête. Comme son nom l’indique, la Fiesta RS Turbo est désormais suralimentée par un Garrett T03 et passe 133 ch aux roues avant, qui comme beaucoup de Ford tractions de l’époque ont du mal à digérer cette puissance. Notons que cette version dispose de superbes baquets Recaro et se reconnait à son liseré verts. L’année suivante, forcée d’évoluer pour répondre aux normes antipollution, la XR2i se fait XR2i 16V, ou RS 1800 sur certains marchés (liseré désormais noirs), en référence à l’une des meilleures Escort de course tous les temps loin (un choix en fait par réellement judicieux…). Le 1.6-110 ch est alors remplacé par le 16 soupapes 1.8-130 ch de l’Escort XR3i, ce qui situe la 16V au niveau de puissance de la RS Turbo, qui dès lors s’efface. En termes de performances, la XR2i 16V en reste cependant un tantinet en-dessous. Ce sera l’ultime XR2 ; sa carrière se termine en 1995.
Fiesta Mk IV & IV ½ (S)
Quand elle arrive en novembre 1996, la Fiesta Mk IV se présente plutôt, à l’instar de la Mk II, comme un gros restylage de la génération sortante. Son insolite calandre ovale ne fera pas toujours l’unanimité, au contraire d’une nouvelle génération de trains roulants nettement plus convaincants. Parmi les nouveaux moteurs essence « Zetec », mis au point avec Yamaha, il y a le 1.6-103 ch notamment dévolu à la Fiesta S. La vague GTi étant en déclin, il n’y aura pas de réelle sportive sur cette génération. À l’automne 1999 intervient un ultime restylage et une remise à niveau technique, désigné Mk IV ½.
Fiesta Mk V (Sport & ST)
La 5e génération de Fiesta se décline également en 2 phases, avec celle présentée en 2001 au salon Francfort, puis celle arrivée 4 ans plus tard (nouveaux boucliers, feux avant à glaces lisses, feux arrière modifiés…). Une série qui adopte un tout nouveau châssis plus affûté. D’abord lancée en carrosserie 3 portes (septembre 2002), puis 5 portes (printemps 2003), cette Fiesta là renoue avec les sportives, à commencer par la Ford RallyeConcept vue à Birmingham en 2002, laquelle annonce la vision de Ford d’une future version rallye de ce modèle, selon la règlementation Super 1600. Il y eut aussi cet autre concept prometteur, désigné Fiesta RS Concept, exposé à Genève en 2004, aux côtés de la nouvelle ST (nouveau label sportif de la marque), qui avec son 2.0-150 ch devenait la plus puissante des Fiesta jamais produite en série. Vision radicale d’une voiture performante, la RS Concept annonçait pour sa part 180 ch et un 0 à 100 km/h en environ 7″0 ; il n’y aura jamais de suite… Evoquons tout de même la Fiesta Sport, qui avec ses plus modestes Duratec 1.6-100 ch, ou diesel Duratorq TDCI 1.6-90 ch joue les sportives plus abordables, avec le look général de la ST, toutefois privé de quelques détails. Au point de vue purement sportif, on se souvient du Fiesta Sporting Trophy, qui en Belgique verra notamment émerger un certain Thierry Neuville, de versions Super 1600 en rallye, et d’une coupe organisée sur le Championnat des voitures de tourisme allemand (Fiesta ST Cup). Commercialement, 2005 est la meilleure année de vente depuis 1998, avec près de 360.000 véhicules immatriculés en Europe.
Au point de vue purement sportif, on se souvient du Fiesta Sporting Trophy, qui en Belgique verra notamment émerger un certain Thierry Neuville, de versions Super 1600 en rallye, et d’une coupe organisée sur le Championnat des voitures de tourisme allemand (Fiesta ST Cup). Commercialement, 2005 est la meilleure année de vente depuis 1998, avec près de 360.000 véhicules immatriculés en Europe.
Fiesta Mk VI (Sport, Red / Black Edition & ST)
La production de la Fiesta Mk VI débute à l’été 2008, tant en 3 portes, qu’en 5, avec commercialisation dès octobre. Elle est à son tour un succès commercial colossal, avec même un temps la tête absolue des ventes en Europe. Si elle existe en versions dynamiques sous les labels Sport et Red / Black Edition, et plus tard ST-Line, c’est surtout la ST lancée en 2013 qui fait sensation, grâce à un efficace 1.6-182 ch. Déjà excellent au point de faire référence sur le marché, le châssis a encore été amélioré, parallèlement aux détails de style propre à la version restylée de 2012, pour présenter un aspect plus agressif. L’apparition de la ST est finalement logique, puisque c’est la Fiesta qui, dès 2011, succède à la lignée Escort / Focus engagée en Championnat du Monde des Rallyes (WRC). D’autres variantes rallye voient également le jour pour répondre à différentes règlementations : RS S2000 pour les championnats IRC et S-WRC, dont 1 des 40 exemplaires produits remporte notamment le Rallye Monte-Carlo 2010 avec Mikko Hirvonen, la RS RRC, version moins performante de la WRC, qui lui sert de base, ou encore la RS R5, vue pour la toute première fois en compétition en ouverture du Rallye d’Ypres 2013 aux mains de Thierry Neuville. En 2015, toujours aussi plaisante et efficace, la Fiesta ST passe à 200 ch, voire 215 grâce à un boost temporaire…
Fiesta Mk VII (ST)
Pour succéder à cette série Mk VI, la 7e génération de Fiesta est officiellement dévoilée le 29 novembre 2016 dans toutes ses versions, dans un style grandement repris à celle qu’elle remplace. A l’heure où la plupart des constructeurs délaissent les carrosserie 3 portes, la nouvelle Fiesta continue de la proposer jusqu’au printemps 2022. Elle sert à l’homologation d’une version WRC, qui dès 2017 remporte les titres mondiaux côté constructeur et pilote (Sébastien Ogier), chef de file de l’équipe. En plus de la reconduction de l’attractive finition ST-Line, la ST est elle aussi de retour, mais cette fois avec un tout aussi surprenant et inédit qu’efficace 3 cylindres turbo 1.5-200 ch. Aujourd’hui, on sait que la saga Fiesta est sur le point de se terminer ; elle n’aura plus d’héritière…
Assurer votre place dès à présent !
En attendant la suite de l’énumération des Ford sportives, ne tardez pas à vous joindre au cercle des Fordistes possesseurs d’un des ces bijoux et inscrivez-vous à la Spirletautomobiles FORD PERFORMANCE RIDE !
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Les inscriptions sont d’ores et déjà ouvertes.
Avis aux amateurs…
Clôture des inscriptions FORD PERFORMANCE RIDE : dimanche 14 mai 2023 à minuit.
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